C’est fin 2020 que l’aventure commence pour Lorène avec ces chèvres si particulières ! Ici, il n’est ni question de fromage ou de traite, ces chèvres à l’aspect du mouton (ne leur dites pas, cela les défrise !) produisent bel et bien de « la laine », pour autant que l’on puisse employer ce mot commun qui désigne avant tout la fibre du mouton. La chèvre angora tient son nom de la capitale turque, « Ankara », anciennement appelée « Angora », d’où elle est originaire.
A l’ère de notre paradoxale modernité qui a poussé la sphère du textile à s’expatrier et à perdre ses savoir-faire ancestraux, partir du point de départ, des chèvres elles-mêmes, pour pouvoir proposer un mohair français, et non des fils issus de matière importée comme c’est le cas dans la plupart des compositions de vêtements en mohair ou de fils mohair en mercerie, était plus que logique. Un mohair fermier donc, dont le défi est de montrer qu’il est bien différent du « mohair qui gratte » et du « mohair qui se dépoile ».
Produire une fibre de qualité, c’est beaucoup de choses qui se jouent dès la pousse du poil ! Une attention particulière est portée à chaque animal. Ainsi les chèvres pâturent dès que cela est possible, leur alimentation est adaptée afin que les apports énergétiques soient en mesure de couvrir les besoins de pousse du poil, leur environnement est toujours tenu aussi propre que cela soit possible afin qu’elles restent les plus belles ! D’ailleurs, « mohair » serait issu de « mukhayyar », d’origine turque, « celle qui est choisie », « la plus belle ».
Vous ne trouvez pas ?
L’élevagebroussais2025-06-05T19:39:31+02:00